Jörg Zipprick (né en 1965 à Cologne, en Allemagne) est journaliste, auteur et l’un des critiques les plus incisifs au monde de la gastronomie contemporaine haut de gamme. Depuis le début de sa carrière en 1991, Zipprick a publié des articles et des enquêtes à travers l’Europe et l’Asie, son travail apparaissant en Allemagne, en France, en Suisse et en Chine. Certains de ses ouvrages ont été traduits dans de nombreuses langues, dont l’espagnol, le français, le néerlandais, le russe et le chinois, et publiés dans huit pays à travers le monde.

Zipprick est peut-être surtout connu pour ses enquêtes approfondies sur les liens entre l’industrie alimentaire, les fournisseurs de produits chimiques et les chefs de renom. Ses investigations ont commencé en 2005 et ont attiré une large attention en juin 2008 grâce à un reportage dans le magazine allemand Stern, qui exposait l’usage et le mésusage d’additifs industriels dans des restaurants prestigieux. Le quotidien français Le Monde a décrit Zipprick comme « un fervent défenseur d’une cuisine naturelle, fondée sur la qualité des produits ». Son regard critique s’appuie sur des décennies d’expérience directe : depuis la fin des années 1980, il a fréquenté les meilleurs restaurants du monde, apportant cette connaissance unique à son analyse de la gastronomie contemporaine.

La carrière de Zipprick s’étend sur une large gamme de publications internationales de premier plan. Ses écrits ont été publiés dans de grands médias allemands tels que Stern, Private Wealth, Lufthansa Magazin, Beef, T-online et ADAC Reisemagazin, ainsi que dans des revues internationales comme Le Point, Plaisirs – Gastronomie et voyages et Wine in China. Il a reçu de nombreuses distinctions pour ses ouvrages, notamment le prix International Cognac Writer of the Year en 2010, le Gourmand Award du « Meilleur livre de cuisine français » en 2004, et trois médailles d’argent de l’Académie gastronomique allemande. En outre, ses enquêtes journalistiques ont bénéficié de soutiens financiers spécifiques, dont des bourses de recherche de l’Université Saint-Martin-de-Porres (Pérou) et du Pascal Decroos Fund for Investigative Journalism (Journalismfund.eu).